Dans l’optique de réaliser des économies sur leur prêt immobilier, les français sont de plus en plus nombreux à se faire accompagner par un coutier en crédit immobilier. Comment est rémunéré ce professionnel ?
Un courtier qui ne coûte rien, c’est possible ?
Aucun courtier ne travaille gratuitement, c’est certain. Pour autant, il n’est pas rare d’entendre parler de courtier gratuit. Comment démêler le vrai du faux ? Dans le cas d’un achat immobilier, la rémunération du courtier passe généralement dans le financement global du prêt.
Les clients qui mandatent le courtier ne lui font alors pas de chèque ou de virement, ce qui laisse à penser que le courtier ne coûte rien, ce qui est faux. D’ailleurs, ce professionnel ; quand il est établi qu’un accompagnement aura lieu ; est tenu de donner le montant de sa rémunération et de le mettre par écrit dans le cadre d’un mandat.
Attention, tous les courtiers ne demandent pas la même chose pour leurs services et la commission qui lui est versée par la banque en tant qu’apporteur d’affaires peut ne constituer qu’une part de ce qu’il peut demander. On parle alors d’honoraires ou de frais de courtage. Mais le courtier l’explique à ses clients dès le premier rendez-vous. Libre à eux, dans ce cas, de se tourner vers une autre agence ou un autre courtier indépendant s’ils estiment que ce montant est trop cher.
Pourquoi passer par un courtier pour acheter un bien immobilier ?
Si le courtier n’est pas gratuit, peu de personnes regrettent d’être passées par lui pour l’obtention de leur crédit immobilier.
Un achat immobilier suppose de produire beaucoup de documents et de justificatifs. Cela ne veut pas dire pour autant que la demande de prêt va être acceptée. Le courtier, en utilisant les documents donnés pour vérifier la faisabilité, monte un dossier de financement complet.
Non seulement pour les clients, c’est un gain de temps non négligeable, mais pour les banques aussi qui ; même si elles vérifieront toujours le dossier ; se voient présenter une étude financière déjà bouclée et cohérente. Il ne reste plus pour elles qu’à voir si cela correspond à leurs critères d’éligibilité pour le prêt. Mais si le courtier leur a présenté le dossier c’est qu’il pense que la réponse sera positive.
Fort des différentes propositions de prêt qui seront faites à ses clients par les banques en lice, il laisse les futurs propriétaires choisir la meilleure. Le courtier leur explique alors les différences qui existent entre elles : un taux plus bas, là, mais l’impossibilité avant un an, par exemple, de monter ou de baisser le montant des échéances etc…
C’est en ayant toutes les clés en main que les clients signent leur offre de prêt. Dès que le prêt est accordé, le courtier peut espérer être payé, jamais avant. Il ne peut donc jamais demander une avance sur frais ; ce qui serait considéré comme une faute grave. Sa rémunération ne se fait qu’après le déblocage des fonds.